Association Professionnelle pour la Santé Transgenre

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Erasure in health care…

Lombardi (2001) avanca que les droits des transsexuels à l’accès aux soins de santé dans notre société moderne sont encore et toujours restraints et contraignants. Ce fait est clairement démontré dans un article plus récent sur le sujet de la rature informelle et institutionnelle, et de son impact sur l’approvisionnement des soins de la santé aux personnes transsexuelles (Bauer et al 2009). Cette rature informelle englobe les manques de connaissances en ce qui a trait aux personnes transsexuelles, et la présomption que de telles connaissances sont inexistantes. La rature institutionnelle, elle, est observable de par ses manques au niveau des politiques en ce qui a trait à accommoder les personnes transsexuelles, et, malgré l’évidence du contraire, du fait qu’on s’interroge à savoir si ces politiques sont même nécessaires. Ces deux pratiques travaillent de façon synergétique à effacer l’individu lorsqu’il est défini en tant que personne transsexuelle, et créer des obstacles qui nuisent à leur habilité à manoeuvrer le système de santé. Par exemple, une personne transsexuelle qui visite l’urgence pour une fracture au bras peut facilement voir la raison de sa visite se détourner; les employés et les étudiants qui se mettant à interroger l’individu à propos de sa transsexualité, et à discuter de la validité et des mérites de la chirurgie de confirmation de genre, alors que les besoins du patients (contrôle de la douleur, radiographie, contention) deviennent secondaires.